L’amour de A à I
Il n’est de plus belle vibration que l’envie d’aimer
Cela tout le monde en conviendra sans hésiter
Il n’est de plus beau instant que l’enlacement de deux cœurs légers
Cela tout le monde se plait à l’évoquer
Ce doux frisson qui glisse dans votre corps abandonné
Cette sensation d’immensité dans le regard de l’être aimé
Ces gestes simples sans paroles échangées
Ces caresses qui vous ferait presque de joie pleurer
Tant de poètes l’ont longtemps déclamé
Tant de chansons l’ont parfaitement énoncé
Qu’il est parfois vain d’essayer d’innover
Et que d’original on ne fait que banaliser
Mais par de rares fois heureusement dans notre vie
Le bonheur s’évapore en fumées et en nausées
D’un chemin souriant on glisse dans le fossé
Qu’après la féérie on découvre la lie
Du tréfond des abysses infinies
Jaillit le malheur et le déchirement
D’une séparation brutale comme un cri
Qui vous déchire et vous vide complètement
Une fois l’étonnement et le choc encaissé
Viennent les questions et les doutes sans cesse rabachés
L’on cherche et tourne sans pouvoir s’apaiser
La hache du bourreau qui voudra bien vous achever
Vous tentez toutes les solutions sans vous arrêter
Vous envisager toutes les morts sans vous décider
Et pendant que vous vous manger les coudes car les mains sont usées
Vient le pire des châtiment que l’on puisse imaginer
Vous avez réussi à force d’inquiétudes de questions et de suppliques
A déclencher le courroux des dieux et la vengeance des reines
Vous inspirez un mélange de haine et d’indifférence malsaine
Vous paraissez tel un odieux tortionnaire sadique
Il ne vous reste plus rien que vos souvenirs enfouis
Dont vous doutez même parfois qu’ils aient existés
Le sol disparait sous vos pieds etourdis
Et vous chutez sans fin dans un hurlement blessé
L’indifférence disait quelqu’un est le plus grand des mépris
C’est aussi l’épée qui transperce le cœur brulant
L’acide qui brule les yeux qui cherchent ton regard ardent
La pelle qui creusera ma tombe lentement